vendredi 8 mai 2015

Mais qu’est-ce que  l’A...NA…PEC ??          

L'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences, dite ANAPEC, est un établissement public administratif  marocain placé sous la tutelle de l’état.
L’agence est gérée par Mr Anass Doukkali qui a été nommé le 15 janvier 2015 succédant à Mr Hafid Kamal.
Depuis son lancement L’ANAPEC s’est chargée de l'organisation et  la mise en œuvre des programmes de promotion de l'emploi qualifiés et décidés par les pouvoirs publics, pour cela elle assure le recueil et traitement des offres d’emploi et la mise en relation avec les demandeurs. Elle offre de même  l'accueil, l'information et l'orientation de ces demandeurs, d’autant plus qu’elle les conseille au niveau de la définition de leurs besoins en compétences puis procède à la mise en place des programmes d'adaptation professionnelle de formation-insertion dans la vie active en liaison avec les établissements de formation.
En d’autres termes, L’ANAPEC est un intermédiaire actif sur le marché du travail car il agit dans le cadre de la promotion de l’emploi des jeunes diplômés et l’accompagnement des entreprises aussi bien dans la satisfaction de leurs besoins en ressources humaines que par le conseil concernant  la gestion de l’emploi et des compétences. Raison pour laquelle elle fixe son domaine de travail autour de 3 axes :

1.   L’intermédiation
2.  Le conseil
3.  l’information
D’autre part, l’ANAPEC Contribue efficacement à la structuration et la fluidification du marché de l’emploi.
Ce qui la mène à assurer les fonctions suivantes :
  • Assister à la définition des besoins en recrutement ;
  • Mise à disposition des profils répondant aux besoins des ressources humaines ;
  • Accompagner dans le processus de recrutement à travers une présélection sur dossier ou entretien ;
Pour aboutir à ses fin, l’ANAPEC  assure une couverture sur le territoire marocain grâce à ses  24 agences, un corps de 180 conseillers en emploi en contact direct avec les employeurs, un réseau de guichets d’auto - service en emploi (300 à fin 2006), un portefeuille clients constitué de plus de 12000 entreprises fidélisées, un fichier de 100 000 candidatures riches, diversifié et actualisé en permanence.
L’ANAPEC et depuis sa constitution a attaqué trois programmes principaux IDMAJ, AUTO-EMPLOI 
(ex-MOUKAWALATI), et TAEHIL.


Par : Ahmed Alami

LE PROGRAMME TAEHIL

TAEHIL est l’ un des programmes fait par l’ANAPEC et qui a comme but d’améliorer l’employabilité des chercheurs d’emploi, c’est un programme national qui a vu le jour lors des initiatives d’emploi  lancées par le gouvernement ,celui-ci est composé de deux mesures essentielles concrètes :
-La formation contractualisée pour l’emploi (FCE)
-La formation qualifiante ou de reconversion (FQR).
Dans cet article on s’intéressera à l’FCE, qui est une mesure élaborée par le gouvernement et financée  par l’état qui permet:
- À l’employeur de réaliser des recrutements pour lesquels il a des difficultés à trouver les candidats ayant les compétences requises ;
- Au chercheur d’emploi d’améliorer ses aptitudes à travers l’acquisition des compétences nécessaires en vue d’occuper un emploi identifié ;
- À l’opérateur de formation de bien connaître les besoins du marché de l’emploi en vue de mieux adapter les programmes et la pédagogie.
Les bases juridiques de l’FCE :
Les textes qui régissent l’FCE sont la loi 51/99 ayant institué la création de l’ANAPEC et le contrat progrès ANAPEC/ETAT pour la période 2006/2008
Les candidats éligibles à l’FCE :
Les bénéficiaires de cette formation doivent être les chercheurs d’emploi*.
*inscrits à l’ANAPEC, titulaires d’un baccalauréat au moins ou lauréats de la formation professionnelle, sélectionnés par un employeur dans le cadre d’une action de recrutement.
Remarque : Les attestations et les certificats ne sont pas éligibles à ce programme, seuls les diplômes privés ou publics le sont.
Les entreprises éligibles à l’FCE :
Seules les entreprises marocaines ou étrangères sont éligibles à l’FCE, cependant l’entreprise bénéficiaire de ce programme ne peut assurer pour elle-même sa formation, toutefois et dans le cadre d’un investissement étranger ,l’employeur peut faire appel à l’une de ses filiales étrangères pour dispenser la formation à condition que cette formation ne puisse être assurée par un operateur externe à l’entreprise .
Les operateurs éligibles à l’FCE :
La formation contractualisée pour l’emploi peut être assurée par :
- Les établissements publics de formation professionnelle ou d’enseignement supérieur ;
- Les établissements privés de formation professionnelle, ayant une accréditation de l’autorité gouvernementale chargée de la formation professionnelle ;
- Les établissements privés d’enseignement supérieur, ayant une qualification de l’autorité gouvernementale chargée de l’enseignement supérieur ;
- Les établissements privés de formation professionnelle ou d’enseignement supérieur ayant une autorisation d’exercer, choisis par les employeurs et approuvés par l’ANAPEC ;
- Les cabinets de conseil en formation, choisis par les employeurs et approuvés par l’ANAPEC.
La contribution de l’état à l’FCE :
Cette contribution s’élève à 40 DH par heure et par participant, La formation doit être réalisée dans un délai d’une année au maximum. La contribution maximale à cette formation est de 10.000,00 DH par bénéficiaire. Cette contribution maximale peut être supérieure à 10.000,00 DH sans dépasser le plafond de 24.000,00 DH par candidat dans les cas suivants :
- Entreprise nouvellement créée (entreprise ayant au plus une année d’existence à la date de la demande),
- Entreprise qui opère dans l’un des nouveaux métiers
- Entreprise nationale ou étrangère qui lance un projet d’investissement.
La mise en place de l’FCE :
Etape
Responsable
Commentaire


Demande de bénéfice FCE


L’employeur
L’employeur dépose sa demande auprès de l’agence ANAPEC locale. En cas d’acceptation de sa demande un accord de principe est notifié par l’agence dans un délai de 10 jours
Choix de l’opérateur de formation

L’employeur
L’employeur ayant l’accord de principe choisit un opérateur de formation pour la réalisation de l’action de formation
Constitution du dossier opérateur de formation
Opérateur de formation
L’opérateur de formation est sollicité pour la constitution d’un dossier qui renseigne sur sa capacité à réaliser la formation

Sélection des candidats
Employeur
Opérateur de formation
La sélection des candidats se fait par l’employeur et l’opérateur de formation sur la base des listes des candidats communiquées par l’agence ANAPEC et joue le rôle d’observateur.
Plan de formation
Opérateur de formation
Le plan de formation est établi par l’opérateur de formation et validé par l’employeur.


Etablissement de la convention
Employeur
opérateur de formation
ANAPEC

La convention est signée entre les trois parties (ANAPEC/employeur/opérateur de formation.
Ordre de service

Agence ANAPEC
L’agence responsable de l’action FCE donne l’ordre de service à l’opérateur de formation pour commence la formation


Evaluation de la formation
Opérateur de formation
Employeur
ANAPEC
L’opérateur de formation fait des évaluations de la formation et élabore le rapport trimestriel et final. L’employeur fait un suivi au moins mensuel de la formation et rédige des rapports d’évaluation. Des actions de contrôle en cours ou à postériori des actions de formations sont menées par l’ANAPEC

- Saad AMIN-ALAMI
- Ahmed ALAMI-DRIDEB
- Joel MULUA MABAMFU

Sources :

Le programme Auto-emploi

Pour mieux aider les jeunes entrepreneurs, l’ANAPEC offre aussi  un accompagnement adapté aux besoins spécifiques des jeunes entrepreneurs (porteurs des projets des futures entreprises). Elle dispose d’un réseau de conseillers spécialisés en accompagnement qui escorte les porteurs de projets et qui consiste à :
 -L’élaboration du plan d’affaires qui permet au porteur de projet d’affiner son idée et de convaincre des futurs  partenaires ;
 -L’étude du marché (clients, potentiels, fournisseurs, produits ou services...) ;
 -L’étude technique (moyens de production, ressources humaines…) ;
 -L’étude financière (plan de financement, chiffre d’affaire…).
En plus, toutes les personnes qui passent par l’ANAPEC bénéficient d’un accès facile au crédit :
-Octroi d’une avance sans intérêt représentant 10% de l’investissement et dans la limite de 15.000.00DH remboursable sur 6 ans dont (3) de grâce.
-La garantie de votre crédit par l’état à hauteur de 85%, cette garantie est déléguée aux banques ce qui fera que leurs délais de réponse seront beaucoup plus courts puisque les dossiers ne doivent pas remonter à Rabat pour être traités.
À part cela l’Auto- emploi a d’autres avantages,  mais ceux-là restent les plus importants:


Créer une entreprise revient à créer des emplois, diminuer le taux de chômage, augmenter la consommation et proportionner la croissance économique. Mais est-ce aussi efficace avec ce programme ?
                   http://www.moukawalati.ma/
  
Elaboré par:
                        MOREIRA GIL Elsa Alda
                        Nouhaila Berrada

                        



                        

             Le programme « Idmaj »
Le gouvernement réaménage le dispositif «Idmaj» et institue une nouvelle mesure pour les entreprises nouvellement créées. Dorénavant les stagiaires bénéficieront de la couverture sociale.
Le Programme Idmaj vise à accroître l'employabilité des demandeurs d'emploi. Il a pour objectif d’accompagner l’entreprise dans la satisfaction de ses besoins en compétence par le biais des diplômés porteurs de nouvelles aptitudes professionnelles,  de développer les ressources humaines de l'entreprise, d’améliorer son encadrement et assurer l’insertion des chercheurs d’emploi dans la vie active. Il porte sur l’emploi salarié en général, tout aussi bien avec un contrat de droit commun qu’avec un contrat d’insertion.
Le gouvernement-déjà indiqué auparavant-s’est fixé comme objectif de réduire le taux de chômage à 8% dans les limites de 2016. Cet objectif, qui figure déjà dans la déclaration gouvernementale de janvier 2012, a encore été  rappelé durant l’été 2014 comme pour préfigurer les mesures qu’il allait prendre dans ce sens dans la Loi de finances 2015. Et c’est en effet ce qui s’est produit.
Dans le projet de Loi de finances soumis le 20 octobre à l’examen du Parlement, deux mesures phares pour la promotion de l’emploi mais aussi pour la compétitivité des entreprises, retiennent l’attention. La première, tout à fait nouvelle, est un coup de pouce en faveur des entreprises nouvellement créées (entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019) : celles-ci sont exonérées pendant 24 mois de l’impôt sur le revenu (IR) à hauteur d’un salaire mensuel brut de 10 000 DH, des cotisations sociales et de la taxe professionnelle, dans la limite de cinq salariés par entreprise, à condition que ceux-ci soient recrutés dans les deux premières années suivant la date de création de l’entreprise et dans le cadre d’un contrat à durée indéterminée (CDI).
Les employeurs, semble-t-il, auraient aimé que cette mesure soit applicable à toutes les entreprises, nouvelles ou anciennes.
La deuxième mesure est l’exonération pendant 24 mois des cotisations sociales, de la taxe professionnelle et de l’impôt sur le revenu au titre de l’indemnité de stage, à hauteur de 6 000 DH, versée aux stagiaires titulaires de diplôme de l’enseignement supérieur ou de la formation professionnelle ; et maintien des exonérations précitées pour une année supplémentaire en cas de recrutement définitif du stagiaire. Deux aménagements au moins ont été apportés à ce dispositif. Le premier consiste à supprimer l’année supplémentaire d’exonération accordée en cas de recrutement définitif. Le contrat Idmaj est ainsi réduit à 24 mois. Mais à la différence de la situation actuelle, le stagiaire, dans la version révisée du contrat Idmaj, va bénéficier des prestations sociales, qui sont par ailleurs prises en charge par l’Etat au même titre que l’impôt sur le revenu. D’une certaine manière, le fait que les stagiaires actuellement ne bénéficient pas de la couverture sociale constitue le talon d’Achille de ce dispositif. Cela a été souligné, à plusieurs reprises, suite à des études menées par le gestionnaire du dispositif, l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC).
La deuxième modification apportée au contrat de formation-insertion, c’est l’obligation faite aux entreprises bénéficiaires des exonérations citées de s’engager à recruter 60% des stagiaires de manière définitive, c’est-à-dire par contrat à durée indéterminée. Ceci indique, au moins de façon implicite, que les entreprises auraient tendance, sous le régime actuel, à «abuser» du contrat Idmaj en y recourant seulement ou principalement pour bénéficier des exonérations fiscales et sociales qui vont avec. En les obligeant à s’engager à recruter au moins 60% des stagiaires, le gouvernement veut très clairement optimiser les dépenses fiscales et sociales consenties à ce niveau, même si celles-ci restent tout à fait modestes en raison des faibles salaires distribués, souvent défiscalisés de fait. Et puis, pour les entreprises qui ont probablement plus besoin d’aide, c’est-à-dire celles qui démarrent leurs activités, l’effort est déjà conséquent avec une prise en charge publique du coût salarial jusqu’à 10000 DH par mois, comme déjà indiqué
C’est clair, la croissance économique au Maroc a un contenu en emplois assez faible. D’où l’importance des mesures volontaristes de soutien à l’emploi, comme Idmaj par exemple. Le bilan de ce dispositif, malgré les insuffisances déjà évoquées, en particulier le non-octroi de la couverture sociale aux stagiaires, est assez intéressant.
Selon les statistiques de l’ANAPEC, en effet, le Contrat Idmaj a permis l’insertion de quelque 410 000 chercheurs d’emploi entre 2006 (date du réaménagement de la loi 16-93 qui l’a institué) et 2013. Cela fait une moyenne de plus de 50000 insertions par an. Avant 2006, à peine 20 000 insertions étaient réalisées chaque année. Depuis, le nombre a été multiplié par plus de 2,5. Sur les huit premiers mois de 2014, ce sont déjà 44 421 insertions qui ont été réalisées, et on ne serait pas loin des 60000 à la fin de l’année.
Entre 2006 et 2013, le nombre d’emplois nets créés au Maroc s’établissait à 996000. Dans ce total, une partie non négligeable revient aux contrats Idmaj. Si l’on devait mettre de côté le phénomène du turnover observable et observé dans certaines entreprises et ses implications sur la problématique de la création d’emplois, on pourrait dire que les insertions ANAPEC au titre du contrat Idmaj représenteraient quelque 40% de l’ensemble des postes créés entre 2006 et 2013.
Bien entendu, tous les bénéficiaires du programme Idmaj ne font pas de vieux os dans l’entreprise où ils ont fait leur stage. Mais, sur ce point, la balle est plutôt du côté de l’entreprise. La révision du dispositif, on l’a dit, vise précisément à améliorer le taux d’insertion à titre définitif.
Selon les données du ministère de l’emploi à fin 2012, plus de 40% des bénéficiaires du contrat Idmaj ont été insérés à l’issue du contrat, et 75% réussissent à trouver un emploi douze mois après l’achèvement de la période de stage. Ce qui veut dire que le contrat formation-insertion, à défaut de déboucher sur un taux d’intégration beaucoup plus élevé des stagiaires dans l’entreprise, améliore, malgré tout, leur employabilité. Cela aussi faisait partie des objectifs du programme.
Pour relativiser ces chiffres, il faut savoir que près de la moitié (46%) des bénéficiaires de Idmaj écourtent la période de stage, pour une multitude de raisons : absence de couverture sociale, salaire médiocre (environ 80% d’entre eux toucheraient quelque 3 000 DH par mois), éventuellement une opportunité offerte par la concurrence… Peut-être cela changera-t-il avec le réaménagement du dispositif ? En tout cas, les entreprises, qui se plaignent régulièrement du coût de la main-d’œuvre, ont là une opportunité pour améliorer leur compétitivité. Et celles qui opèrent dans l’informel pour les mêmes raisons devraient, elles, réfléchir à rejoindre le secteur organisé.
Redigé Par :
                 Saad Majjati
                 Youssef Nadim
                 Aymane Benderder
 
Sources :



Le gouvernement promet des Changements sur les programmes Taehil, Idmaj et Auto-emploi

Le ministre de l’Emploi à reconnu l’existence de quelques dysfonctionnements au niveau des programmes Auto-emploi, Taehil et Idmaj.
Le gouvernement a l’intention de remplacer les points faibles et ce grâce à son programme qui n’a qu’un seul objectif celui de réduire le taux de chômage à 8% en 2016 , à travers, notamment, l’amélioration et la consolidation des mesures de promotion de l’emploi, l’amélioration de l’adéquation formation emploi et création d’entreprises.. Par ailleurs, l’exécutif œuvre à renforcer le cadre juridique des relations du travail et promouvoir le dialogue social ainsi que l’amélioration de la qualité des services de la protection sociale.

Durant son passage au parlement le ministre de l’emploi et des affaires -qui a récemment été présent dans les locaux de l’ENCGT-reconnait l’existence de quelques dysfonctionnements observés au niveau des trois programmes, à savoir Auto-emploi, Taehil et Idmaj. Le ministre a souligné qu’une partie de ses travaux traite l’évaluation des trois programmes dans le cadre d’une étude en cours de finalisation. Mr Seddiki a souligné à cette occasion la continuation de la présence de la petite et  moyenne entreprise à travers l’instauration de procédures de promotion toujours dans le cadre du renforcement d’activités génératrices de revenus.

Malgré les dysfonctionnements relevés au niveau de leur mise en œuvre, ces derniers ont contribué en partie à la promotion de l’emploi. D’ailleurs les statistiques contenues dans la note de présentation du projet de loi de finances 2014 montre clairement que plusieurs objectifs ont été atteints par les trois programmes. Le programme Idmaj a permis le recrutement, durant la période allant du 1er janvier à la fin du mois d’août 2013, de 34 626 chercheurs d’emploi.
Le programme Taehil, lui, a pu faire profiter de ses services, plus de 101 537 chercheurs d’emploi, entre 2007 et fin août 2013, dont presque 15% durant les huit premiers mois de l’année 2013.
Dans  un entretien, Mr Seddiki  annonce qu’on arrêtera de faire référence  à Moukawalati. Or,  l’initiative de la création des entreprises  continuera  sur le terrain sans se référer  à ce programme mais plutôt à celui de l’Auto-emploi. Ce dernier a permis, pour sa part, l’accompagnement de plus de 819 porteurs de projets et la création de 442 entreprises générant  574 emplois depuis le début de l’année 2013 jusqu’à fin août, changeant ainsi le nombre d’entreprises créées depuis son lancement, en 2007 à fin août 2013, à 5 139 petites entreprises générant 14 117 emplois.
Concernant l’année 2014, ces trois programmes espèrent  atteindre 55 000 recrutements dans le cadre du programme Idmaj, 18 000 bénéficiaires pour le programme Taehil et 1 500 porteurs de projets accompagnés dans le cadre de l’auto-emploi (TPE et AGR).
Cette même année sera marquée par la poursuite des programmes en vigueur grâce à leur développement à la lumière des résultats de leur évaluation ainsi que par la mise en place de nouveaux dispositifs de promotion de l’emploi. Dans ce sens, émerge  le nouveau programme «Moubadara»  déjà annoncé dans la déclaration gouvernementale en 2012. Il vise la promotion de l’emploi d’utilité sociale dans le tissu associatif.

Par : Saad Majjati
         Oumaima Attouch


Sources :
 e.html
Le chômage au Maroc, un phénomène aussi persistant que la pesanteur!!!
Hyperbolique ! Oui mais… très réaliste.

Quelles sont les principales entraves empêchant l’inclusion économique et sociale des jeunes Marocains?
Revenons encore une fois à l’ANAPEC qui depuis son élaboration n’a manqué d’échec, le cas suivant en est une preuve : « 750000 diplômés intégrés sur le marché du travail en 2012 », ce fut l’un des  objectifs de la nouvelle politique menée par le ministère de l’emploi pour lutter contre le chômage des jeunes. Hélas l’horizon fixé s’est montré bien plus gros que le pouvoir d’investissement du secteur bancaire.
Jamal Belahrach, président de la commission d’emploi et des relations sociales à la CGEM, n’a pas manqué de pointer l’ANAPEC qui ne remplit pas pleinement son rôle d’intermédiation dans le marché de l’emploi au profit des jeunes. Cette agence est critiquée à cause de sa captivité pour  la tranche diplômée et sa négligence pour le nombre très important de personnes non diplômées aspirant obtenir un emploi. D’ailleurs, selon un rapport de la BM (Banque Mondiale), uniquement 14% des jeunes interviewés connaissent l’appellation «ANAPEC». Il est également dénoncé «l’exploitation des jeunes stagiaires de l’ANAPEC par certaines entreprises qui essaient de se débarrasser d’eux à la fin de leur stage». Ainsi que nombre de problèmes d’accès aux crédits et à la technologie.
Un seul coupable selon la majorité des intervenants qui ont rejeté la responsabilité sur le système éducatif et de formation au Maroc. Eh oui ! Quand les matériaux ne sont pas conformes à la norme internationale, comment voulez-vous que les fondements puissent supporter et tenir des bâtiments ?   Etant en secondaire ou en université publics, le jeune marocain reçoit une formation qui manque de qualité. Il a déjà été préalablement marqué par l’idée suivante : trouver un emploi est très difficile à atteindre et s’auto-convainc que nombre de lauréats qualifiés l’ont précédés mais sans résultat.
Pour Mr Belahrach, les causes de l’augmentation du  taux de chômage reviennent à des raisons politiques qui se voient pertinentes quant  aux visions de projet de société. Il propose dans cette même logique le problème de l’orientation qui logiquement devrait se poser dès les années initiatives de la scolarité.




Le chômage ou bien le haïk idéal de l’informel

L’émergence d’une véritable économie moderne au Maroc se trouve hypothéquée par une économie parallèle. Parallèle, économie noire, économie souterraine, économie clandestine…sont toutes des appellations équivalentes. La mendicité et la vente de tabac de contrebande sont deux activités informelles très communes au Maroc, puisque les bénéficiaires  ne payent ni impôts pour l’Etat, ni couverture sociale. Les statistiques du haut-commissariat au plan recensent le taux de chômage et y incluent  ces acteurs des ténèbres. Donc ils sont qualifiés chômeurs mais pourtant arrivent à endosser des sommes d’argent équivalentes à celles des salariés. Alors quelle est la différence entre un acteur de l’informel et un employé en règle ?
Il est vrai que le niveau de chômage est élevé au Maroc          (9,6% à fin 2014) mais ce petit exemple montre grossièrement l’inexactitude des taux statistiques .


Rédigé par : Zineb Mokrini